Journal de Gilles Beaumain (5) : La fin du soldat Beaumain …

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Novembre 2012 :

 Je n’ai pas d’autres documents en ma possession provenant du soldat Beaumains. Vous comprenez sans doute mieux pourquoi je vous ai avertis, au début de ce récit, des risques inhérents à sa lecture. Les mots du soldat Beaumains, bruts, non retouchés, semblent suinter la folie et l’effroi. Encore aujourd’hui, je ne saurais affirmer ce qui relève de la véracité ou du délire. Qu’a-t-il véritablement vécu ? Quelle part de ces événements appartient à notre réalité, et quelle part à des chimères hallucinatoires ? Peut-être, pour vous préserver, choisirez-vous de croire que tout cela n’est que fiction. Pour ma part, je demeure dans l’incertitude, hanté par des fragments d’un récit qui défie la raison.

Cependant, il me reste un ultime devoir : vous livrer le dénouement. Ce n’est pas le soldat Beaumains lui-même qui peut révéler ces faits, mais moi, Gilles Beaumains, son descendant. Après des années de recherches méticuleuses dans nos archives familiales et aux Archives nationales de Paris, j’ai tenté de reconstituer les derniers instants de la troupe du sergent Renault. Ces investigations se sont appuyées en partie sur les quelques notes laissées par Pressi à ma famille.

Je me dois de vous confier un fait essentiel : c’est Pressi lui-même qui a rapporté les écrits du soldat Beaumains à son frère, quelques mois après les événements tragiques. La rencontre fut brève, presque furtive. Pressi semblait tourmenté, comme traqué par une ombre invisible qui ne le quittait jamais. Sa voix était empreinte d’une urgence contenue lorsqu’il remit le journal de bord à mon aïeul, insistant sur le fait que ces pages devaient demeurer intactes. Ce fut son hommage à son camarade d’armes, un dernier élan de respect envers celui qui avait osé aller au-delà de ce que l’esprit humain peut supporter.

Sans Pressi, ces écrits n’auraient jamais vu la lumière. Sans lui, les échos de cette histoire se seraient perdus dans l’oubli. Il aurait été plus simple pour lui de fuir et d’emporter ces secrets dans sa tombe, mais il a choisi de braver sa peur pour honorer le sacrifice du soldat Beaumains. Par ailleurs, les maigres notes laissées par Pressi éclairent également les derniers instants de la troupe. C’est grâce à elles, croisées avec mes recherches, que je pense avoir reconstitué avec précision les événements qui suivirent.

Après la nuit tragique et empreinte de terreur, où les ombres mêmes semblaient se mouvoir au rythme d’un violon maudit, le soldat Beaumains prit une décision irrévocable. Ce fut dans une taverne parisienne, à l’atmosphère chargée de fumée et de murmures, qu’il rassembla ses camarades pour un dernier repas. Les chandelles projetaient des éclats vacillants sur leurs visages fatigués, accentuant les cernes et les regards hantés. Ce devait être une réunion fraternelle, mais la présence du livre satanique jetait une ombre bien trop lourde sur leur esprit.

Le grimoire, posé au centre de la table, semblait pulsé d’une énergie propre, comme s’il absorbait la lumière autour de lui. Chaque soldat, à tour de rôle, y jetait des regards furtifs, leurs pensées traversées par une soif de connaissance aussi irrépressible que destructrice. Beaumains, conscient du danger, brisa le silence d’une voix ferme mais teintée d’une tristesse insondable.

« Pressi, ce livre… Je te le confie. Tu devras le détruire. Personne ne doit le lire, pas même toi. Si quelqu’un d’autre l’ouvre, il plongera dans les mêmes abysses que moi. »

Pressi hésita un instant, luttant contre une envie qu’il ne comprenait pas lui-même. Ce fut finalement l’esprit de corps qui prévalut. Un éclat d’humanité subsistait encore dans ces hommes brisés par les horreurs qu’ils avaient traversées. Pressi empoigna le livre et, malgré le frisson glacial qui parcourut son échine, le rangea dans une sacoche qu’il serra contre lui comme pour se protéger de son influence corruptrice.

Cependant, le grimoire n’entendait pas céder si facilement. Une tension presque palpable s’installa autour de la table. Les voix s’élevèrent, des reproches acerbes fusèrent, et les mains se crispèrent sur les manches des couteaux. Dupois, le visage déformé par une rage qu’il ne contrôlait plus, se leva brusquement, ses yeux rivés sur la sacoche de Pressi. Mais Beaumains intervint, posant une main lourde sur son épaule.

« Du calme, camarade. Ce livre a déjà assez détruit. Ne lui laisse pas la victoire. »

Ces mots, empreints d’une autorité douce mais implacable, ramenèrent un semblant de sérénité. Le repas se poursuivit dans un silence tendu, chaque homme luttant intérieurement contre ses propres démons. Beaumains, sentant que le temps lui était compté, régla l’addition et, dans un geste qui en disait long sur sa résolution, distribua le reste de ses écus à ses compagnons.

« Là où je vais, l’argent ne me servira à rien. Prenez-le et vivez, pour moi. »

Cette dernière phrase, prononcée avec une résignation teintée de mélancolie, scella leur adieu. Beaumains quitta la taverne d’un pas mesuré, laissant derrière lui une troupe silencieuse et alourdie par le poids de l’inéluctable.

Le soldat Beaumains, fidèle à son devoir jusqu’au bout, retourna à la caserne comme si de rien n’était. Il savait que son sort était scellé, que ses actes ne passeraient pas inaperçus. Il reprit sa routine avec une détermination tranquille, vaquant à ses occupations comme un homme qui accepte son destin.

Il ne fallut pas longtemps avant que les autorités, alertées par des rumeurs et des témoignages, ne viennent le saisir. L’arrestation fut rapide, presque mécanique. Les chaînes claquèrent, froides et implacables, sur ses poignets. Il fut conduit aux geôles, un lieu sombre et humide où l’humanité semblait s’être évaporée depuis longtemps. Les murs suintaient une moiteur malsaine, et l’air était chargé de l’odeur âcre de la peur et de la décomposition.

Dans cette obscurité oppressante, Beaumains s’assit sur la paillasse qui lui servait de couche. Il savait que le pire était encore à venir. Les geôles de cette époque étaient inhumaines, un lieu où les âmes s’effritaient lentement sous le poids de la faim, de la solitude et des sévices. Mais pour lui, cela n’avait plus d’importance. Il avait accompli ce qu’il devait faire. Il avait confié le livre à Pressi, lui avait donné une mission sacrée.

Il ne restait plus qu’à attendre, les yeux fixés sur une obscurité qui semblait receler mille promesses d’horreur.

Le sergent Renault, cet homme autrefois si ferme dans ses convictions, avait mené ses hommes à une modeste auberge dissimulée parmi les ombres étroites des rues de Paris. La lumière chancelante des chandelles jetait des ombres spectrales sur les murs délabrés, transformant l’espace en une enclave à la fois protectrice et oppressante. La troupe était en état de veille constante, étouffée par l’angoisse et le poids de l’avenir incertain. Ils savaient que leur salut dépendait de l’ultime sacrifice du soldat Beaumains, emprisonné pour des raisons qui dépassaient l’entendement des simples mortels.

Pendant ce temps, le sergent Renault concentrait son énergie sur Dupois, un homme brisé par les événements précédents. La folie avait griffé son esprit, mais Renault, avec une patience presque paternelle, s’était employé à le ramener de l’abîme. Lentement, Dupois retrouvait un équilibre fragile, mais son regard portait encore les cicatrices des visions qu’il avait endurées. Les murmures inaudibles qu’il laissait échapper étaient une poignante mélodie d’âme à demi-réveillée.

Le lendemain, les rues mornes de Paris étaient baignées d’une lumière cendrée lorsque quelques membres de la troupe, cachés sous des déguisements grossiers, se risquèrent à rendre visite à Beaumains. Leur cœur lourd et leur détermination farouche les guidaient dans cette entreprise dangereuse. Ils réussirent à atteindre la geôle où il  était détenu, un espace sordide et fétide dont les murs étaient imprégnés d’une humidité glaciale. Là, ils virent un homme méconnaissable, hagard, les yeux perdus dans des visions que nul ne pourrait comprendre.

Lorsqu’ils s’adressèrent à lui, ses paroles étaient étranges, à la fois prophétiques et incohérentes. « La fin et le commencement… Tout converge, et je ne suis qu’un pont… » Ces mots résonnaient comme un écho dans un abîme insondable. Ils partirent, le cœur lourd, conscients que leur compagnon ne reviendrait jamais vraiment d’où il était parti.

Plus tard, il fut saisi pour être lavé et préparé avant son procès. Les geôliers, brutaux et insensibles, firent leur office avec une indifférence glaçante. La froideur de leurs gestes contrastait avec l’intensité dramatique de l’instant. Beaumains, lui, restait silencieux, comme absent, déjà détaché des tourments de ce monde.

Son procès eut lieu à 15 heures dans une salle transformée en tribunal improvisé. Sous l’œil inquisiteur du procureur Foulquier, l’atmosphère était étouffante, comme si l’air lui-même portait le poids des injustices commises. Le verdict, sans surprise, tomba comme une sentence pré-écrite : la guillotine. L’exécution était fixée au lendemain, à midi.

Le soleil à peine levé baignait Paris d’une lumière blafarde, une clarté crue et implacable qui dévoilait les cicatrices du tumulte révolutionnaire. Le quartier s’éveillait au bruit sourd des charrettes qui roulèrent lourdement sur les pavés, apportant avec elles les condamnés du jour. Parmi eux, Beaumains, vêtu d’une chemise blanche éclatante et d’un pantalon de lin, tel un agneau préparé pour l’abattoir.

Ses mains, attachées dans le dos par de grossières cordes, trahissaient une tension sous-jacente, une force prête à se libérer au moindre instant. Il n’était pas seul. À ses côtés, d’autres condamnés partageaient son funeste trajet. Leurs visages, pâles et creusés, reflétaient diverses nuances d’effroi, de résignation, et pour certains, une étrange sérénité. Parmi eux, une jeune femme en haillons murmurait une prière tandis qu’un vieil homme marmonnait des paroles insensées. Lui, restait silencieux, le regard fixé sur un point invisible au loin.

Le tombereau qui les transportait avançait lentement, escorté par des soldats qui détournaient les yeux pour éviter de croiser leur regard. La foule, avide de divertissement, se massait sur les bords des rues. Hommes, femmes et enfants lançaient des quolibets, des détritus, et parfois des morceaux de pain dur, mêlant leurs rires à des gestes obscènes. On aurait dit une fête grotesque, une mascarade où la vie elle-même n’était qu’un détail insignifiant. Beaumains, cependant, restait indifférent, comme s’il n’appartenait déjà plus à ce monde.

Quand enfin ils atteignirent la place, le bruit des tambours devint assourdissant, résonnant dans l’air comme le battement du cœur d’une bête monstrueuse. Là, montant à l’échafaud, une silhouette attira l’attention de Beaumains. Le docteur Rigault, impeccablement vêtu et affichant une expression de délectation perverse, se tenait parmi la foule, ses yeux fixant la scène avec une intensité presque surnaturelle. La troupe du sergent Renault, dissimulée dans la multitude, se rapprochait lentement, encerclant l’infâme médecin. Chaque pas qu’ils faisaient semblait alourdir l’atmosphère, comme si une main invisible pressait l’air autour d’eux.

Alors que Beaumains gravissait les marches de l’échafaud, le silence tomba sur l’assemblée. Il se retourna une dernière fois, ses yeux rencontrant ceux de Rigault. Un sourire mélancolique se dessina sur son visage, un sourire qui n’appartenait pas à un homme condamné, mais à un être qui savait, au plus profond de son âme, que son sacrifice avait un but. « À bientôt », murmura-t-il, sa voix portée par un vent qui semblait surgir de nulle part. Rigault, décontenancé, recula légèrement, son masque d’arrogance fissuré par une lueur d’incertitude.

Le bourreau, silencieux, l’allongea sur la planche. La lunette de la guillotine claqua sèchement autour de son cou, un bruit net qui fendit l’air comme une lame. Les tambours roulèrent une dernière fois, puis s’arrêtèrent, laissant place à un silence terrifiant.

Depuis la funeste nuit, une vision obsédante hantait ses pensées, une certitude inexplicable sur ce qui l’attendait au-delà du couperet de la guillotine. Il ne mourrait pas comme les autres, du moins pas dans un silence éternel. Non, à l’instant où sa tête se détacherait de son corps, une transformation cosmique s’opérerait. Il avait vu, dans des rêves fiévreux, les contours d’une vérité qu’aucun mortel n’aurait dû entrevoir.

Beaumains était persuadé qu’au moment de sa mort, son esprit voyagerait dans un vide insondable, un gouffre où le temps et l’espace se dissolvent. Là, dans les profondeurs de l’au-delà, il apercevrait enfin Azathoth, le dieu stupide et tourbillonnant, cœur aveugle de l’univers. Des créatures difformes, aux membres grotesques, joueraient du tambour d’une manière chaotique, une cacophonie si atroce qu’elle écorcherait les nerfs mêmes de l’existence. Cette musique monstrueuse, il en était convaincu, était liée au maléfice du Docteur Rigault, un écho de son emprise sur ce monde.

Mais Beaumains savait aussi que ce n’était qu’un prélude. Dans cette symphonie infernale, sa propre voix s’élèverait. Sa bouche, ouverte par-delà la mort, libérerait la musique de l’au-delà, une mélodie ancienne et interdite, capable de briser les chaînes de la réalité elle-même. Alors, la nuit cosmique vacillerait, les étoiles se déchireraient comme des toiles trop tendues, et enfin, il trouverait sa délivrance. Est-ce ce qu’il allait se produire ? Nul, à part lui, ne le saura jamais.

Et dans ce moment suspendu, la lame descendit, traversant l’air avec un sifflement presque imperceptible. Le corps de Beaumains resta immobile, mais sa tête, détachée, roula lentement au sol.

C’est alors que l’impensable se produisit. Sous les yeux horrifiés de la troupe et du Docteur Rigault, les lèvres de la tête décapitée bougèrent. Un mot, un seul, fut clairement articulé : « Maintenant. »

Ce mot, simple et féroce, sembla déchirer le voile de la réalité, laissant apparaître des forces tapies au-delà de la compréhension. Un frisson glacial parcourut la foule. Rigault, livide, tituba en arrière, sa bouche s’ouvrant pour crier mais aucun son n’en sortit. La réalité elle-même sembla vaciller.

Une pulsation anormale émanait de du docteur Rigault, une lumière fébrile et malsaine suintant des marques de crânes gravées dans sa chair. Il poussa un cri — un hurlement inhumain — tandis que ces symboles grotesques semblaient tenter de s’extraire de son corps. Les gravures s’illuminaient d’une teinte carmine, leurs contours devenant mouvants, presque vivants. Des flots de sang écarlates s’écoulaient de ses pores, alimentant une vision cauchemardesque d’un homme à la frontière du possible et du blasphème.

Hugel, fou de rage et déchiré par le sacrifice de son camarade, fondit sur Rigault, baïonnette au clair. Son cri déchira l’air : « Si ça saigne, ça peut mourir ! » Sa lame s’enfonça dans la chair de l’homme maudit, et à la stupeur générale, le corps sembla céder. La protection mystique qui avait jusque-là enveloppé Rigault s’était dissipée, laissant sa chair vulnérable à l’acier mortel. Mais cette victoire fut de courte durée, car Pressi, dans la précipitation, manqua son coup. Sa rapière ne trouva que le vide, et Rigault, d’un geste imprévisible, esquiva l’attaque avec une agilité surnaturelle.

C’est alors qu’un homme louche, tapi dans l’ombre, tira un coup de pistolet. La balle frappa Pressi, qui chancela, du sang coulant de sa blessure. Le chaos s’intensifia. Rigault, marmonnant des paroles d’une langue inconnue, semblait tenter de manipuler une énergie invisible, mais à la grande surprise de la troupe, rien ne se produisit. Les mots qu’il proférait étaient vides, comme si son lien avec ces forces infernales avait été coupé.

Hugel fut à son tour touché par un tir. La douleur tordit son visage, mais il ne renonça pas. Tandis que Dupois chargeait Rigault, baïonnette en avant, Hugel reprit son assaut. Les coups s’enchaînèrent, déchirant la chair et brisant l’échine de cet homme autrefois invincible. Babin, hurlant comme un forcené, abattit sa hache de sapeur avec une férocité inhumaine, tranchant Rigault en deux d’un seul coup. Pourtant, même ainsi mutilé, un dernier souffle de magie sembla le maintenir debout.

Dans un ultime effort, Hugel, ensanglanté mais déterminé, planta sa lame avec précision dans la poitrine de Rigault. La douleur fit hurler l’homme, son énergie étrange s’estompant peu à peu. Pressi, rassemblant ses forces, l’embrocha avec sa rapière, tandis que le sergent l’achevait d’un tir à bout portant dans la nuque. Le corps de Rigault s’écroula enfin, un râle terrible s’élevant de ses lèvres.

Autour d’eux, la foule était en délire. Les cris, les pleurs et les hurlements se mêlaient en une symphonie macabre. Les soldats et les citoyens s’entremêlaient dans une lutte confuse. Dupois, dans un geste d’une violence brutale, planta sa baïonnette une dernière fois dans le cadavre de Rigault, mettant fin à toute ambiguïté : il était mort.

La troupe, consciente de l’ampleur de ses actes, chercha à fuir. Se jetant dans la foule, chacun tenta de se fondre dans la masse pour échapper à la justice implacable qui ne tarderait pas à s’abattre sur eux. Le sacrifice de Beaumains pesait lourdement sur leurs cœurs, un rappel incessant de la fragilité de leur mission et du prix qu’ils avaient payé.

Ils se séparèrent, chacun prenant un chemin différent pour échapper à la traque. Le sergent, cependant, fut capturé. Soumis à un simulacre de tribunal, il se défendit avec courage mais sans succès. Le 12 juin 1794, il fut guillotiné, rejoignant Beaumains dans l’éternité. Les autres disparurent dans l’anonymat, tentant de reconstruire des vies marquées à jamais par cette nuit de terreur et de sang.

Les notes de Pressi et mes propres recherches ont mis en lumière une vérité que beaucoup refuseraient de croire. Cette confrontation avec l’indicible, cette lutte contre des forces qui dépassent l’entendement humain, est un rappel de la fragilité de notre condition. Le sacrifice de Beaumains et de ses compagnons ne doit pas être oublié, car il incarne une lutte universelle contre les ombres qui menacent de dévorer notre monde.

Tandis que je ferme ce journal, un frisson parcourt mon échine. L’écho de leurs actes résonne encore dans mon âme. Mais je sais qu’un autre chapitre m’attend. Un mystère, enfoui dans les archives familiales, semble mener tout droit à un autre récit des plus troublant, survenu en 1893… Mais ceci est une autre histoire.