20 avril 1792 : La Guerre
La guerre est déclarée à l’Autriche (qui soutient évidemment la famille royale).
L’Assemblée Législative déclare la guerre au « roi de Bohême et de Hongrie » c’est-à-dire à l’empire d’Autriche. Le royaume de Prusse s’alliera à l’Autriche dès le mois de juillet (les armées de la coalition Austro-Prussienne franchiront les frontières de l’Est quelques mois plus tard, mais elle seront arrêtées à Valmy le 20 septembre).
Mai 1792 : La Marseillaise
La Marseillaise est entonnée pour la première fois à Paris par des soldats volontaires de Marseille en mai 1792.
La Marseillaise sera décrétée chant national le 14 juillet 1795 (26 messidor an III) par la Convention post-thermidorienne, à l’initiative du Comité de salut public.
20 juin 1792 : Louis XVI révolutionnaire…
Une manifestation populaire est organisée à Paris à l’initiative des Girondins le jour anniversaire du serment du Jeu de paume.
Lors de ce rassemblement, le peuple parisien envahit le palais des Tuileries.
Le peuple de Paris, qui a investi les Tuileries, force alors Louis XVI à se couvrir du bonnet phrygien…
11 juillet 1792 : La Patrie en danger
Devant l’accroissement des périls extérieurs provoqués par la guerre ( la Prusse rejoint l’Autriche contre la France), l’Assemblée Nationale déclare “la Patrie en danger”.
Une grande mobilisation est lancée par l’Assemblée Nationale qui décide la formation de 42 nouveaux bataillons de volontaires et autorise la création de compagnies franches, de légions françaises ou étrangères (Savoyards, Belges, Hollandais) et de compagnies de chasseurs.
De nombreux fédérés affluent pour s’enrôler dans l’armée, dont la plupart ne sont motivés que par la solde de 15 sous par jour. Inexpérimentés, mal aguerris, ils arrivent en guenilles, sans armes, sans gibernes et parfois sans souliers.
10 août 1792 : La Seconde Révolution
L’avertissement des Austro-Prussiens quant à la sécurité de la famille royale met le “feu aux poudres”.
Les “Sans culottes” s’emparent de l’Hôtel de Ville et proclament la Commune Insurrectionnelle.
Puis ils envahissent les Tuileries et l’Assemblée Nationale.
10 août 1792 : Le Roi est déchu et arrêté.
La famille royale est transférée pour être incarcérée à la Tour du Temple (une ancienne forteresse parisienne située dans le nord du Marais transformée en prison).
On s’attelle alors à la mise en place d’une nouvelle Assemblée Constituante, la “Convention”, qui aura la particularité d’être élue au suffrage universel…
2 au 6 septembre 1792 : “Massacre de Septembre”
Menacé par l’invasion des armées Austro Prussiennes, excité par les élections à venir, le peuple redoute un complot aristocratique visant à rétablir l’ancien régime.
Dans son journal “l’Ami du Peuple”, Marat proclame : “Avant de courir à l’ennemi du dehors, il faut exterminer celui du dedans”.
Sous la pression de la Commune, l’Assemblée autorise les arrestations de suspects.
Le 2 septembre, 3000 prisonniers sont alors incarcérés dans 9 prisons parisiennes, qui sont pris pour cible par diverses bandes pour des exécutions sommaires : l’Abbaye de St Germain des Près, les Carmes, la Force, la Conciergerie, le Châtelet, la Salpêtrière, les Bernardins, St Firmin, Bicêtre. Ils y massacrent sans distinction prêtres, aristocrates, prostituées. Environ 1100 victimes sont à déplorer au total; Les crimes ne seront jamais poursuivis.
20 septembre 1792 : Victoire de Valmy
L’armée Austro-Prussienne dont la volonté est de faire obstacle à la révolution en marchant sur Paris est stoppée à Valmy en Lorraine. Cette victoire a un retentissement considérable.
22 septembre 1792 : Fin de la Monarchie, la Convention, Proclamation de la République, An I
C’est la naissance de la Première République, premier régime républicain de l’histoire de France.
L’an I de la République commence à cette date.
Au sein de l’Assemblée règne l’antagonisme entre les Girondins, à droite dans la salle, et les Montagnards à gauche.
