Contexte Historique : Quelques personnages célèbres

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  • Danton

Georges Jacques Danton, dit aussi d’Anton est à la base avocat au Conseil du Roi. C’est un homme politique français, ministre de la Justice.

Danton est une des figures majeures de la Révolution française, comme Mirabeau, avec qui il partage un prodigieux talent oratoire et un tempérament impétueux, avide de jouissances (les ennemis de la Révolution l’appellent « le Mirabeau du ruisseau »), ou comme Robespierre, à qui tout l’oppose : le style, le tempérament et le type de talent.

Georges-Jacques Danton

Il incarne la « Patrie en danger » dans les heures tragiques de l’invasion d’août 1792, quand il s’efforce de fédérer contre l’ennemi toutes les énergies de la nation et d’user de tous les expédients : pour vaincre, dit-il, « il nous faut de l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace, et la France est sauvée », et il n’hésite pas, par pragmatisme, à entamer des négociations secrètes avec les monarques coalisés pour négocier une paix rapide.

À l’instar de Robespierre, une légende s’est vite constituée autour de sa personne. Une polémique idéologique et politique entre historiens robespierristes et dantonistes s’est déchaînée et a culminé sous la IIIe République. Pour les premiers, Danton est un politicien sans scrupules, vénal, capable de trahir la Révolution ; pour les seconds, il est un ardent démocrate, un patriote indéfectible, un homme d’État généreux.

Danton est guillotiné le 5 avril 1794 (16 germinal an II) à l’âge de trente-quatre ans. Passant en charrette devant la maison de Robespierre (guillotiné le 28 juillet précédent), il s’écrie :

« Robespierre, tu me suis ! Ta maison sera rasée ! On y sèmera du sel ! »

  • Robespierre

Maximilien de Robespierre, ou Maximilien Robespierre, est un avocat et homme politique. C’est l’une des principales figures de la Révolution française et demeure l’un des personnages les plus controversés de cette période.

Élu député du tiers état aux États généraux de 1789, il devient bientôt l’une des principales figures des « démocrates » à l’Assemblée constituante.

Maximilien Robespierre

Il se bat en faveur de l’abolition de la peine de mort et de l’esclavage, le droit de vote des gens de couleur, des juifs ou des comédiens, ainsi que le suffrage universel (masculin) et l’égalité des droits contre le suffrage censitaire.

Son intransigeance lui vaut bientôt d’être surnommé « l’Incorruptible ». Membre du club des Jacobins dès ses origines, il en devient progressivement l’une des figures de proue.

Il meurt guillotiné le 10 thermidor an II (28 juillet 1794) à Paris, place de la Révolution (actuelle place de la Concorde).

  • Marat

Jean-Paul Marat, né le 24 mai 1743 à Boudry (Principauté de Neuchâtel) et mort le 13 juillet 1793 à Paris, est un médecin, physicien, journaliste et homme politique français.

Médecin, rédacteur de “l’Ami du Peuple”, député montagnard intransigeant à la Convention, pamphlétaire populaire, usurpateur de noblesse avant la chute du régime monarchique, il devient député montagnard à la Convention à l’époque de la Révolution.

Jean-Paul Marat

Il est assassiné chez lui, dans sa baignoire, dans son appartement de la Rue des Cordeliers, par Charlotte Corday, 25 ans, une lointaine descendante du poète Corneille, liée au milieu des girondins.

Son assassinat permet aux hébertistes et aux robespierristes de faire de lui un martyr de la Révolution, d’installer pendant quelques mois ses restes au Panthéon et de justifier la Terreur.

Marat sera enterré en grande pompe au Panthéon le 16 juillet 1793.

  • Mirabeau

Honoré Gabriel Riqueti, aussi orthographié Riquetti, « comte » de Mirabeau, plus communément appelé Mirabeau, est un écrivain, diplomate, journaliste et homme politique français, figure de la Révolution.

Surnommé « l’Orateur du peuple » et « la Torche de Provence », il reste le premier symbole de l’éloquence parlementaire en France. Bien que membre de la noblesse, il se distingue en tant que député du Tiers état aux États généraux après avoir été rejeté par l’ordre de la noblesse. Fort aimé par les révolutionnaires.

Honoré Gabriel Riqueti, « comte » de Mirabeau

Il meurt le 2 avril 1791 à Paris à la suite d’une maladie que certains attribuent à sa vie de débauché, d’autres à un empoisonnement.

Sa mort provoque une grande affliction à Paris, où tous les spectacles sont annulés. Le 4 avril, l’Assemblée nationale vote la transformation de l’église Sainte-Geneviève en Panthéon.

Le 5 avril, après une cérémonie religieuse dans l’église Saint-Eustache, où Joseph-Antoine Cerutti prononce son oraison funèbre, son corps est transporté en grande pompe au Panthéon.

  • Lafayette

Le marquis de Lafayette, né le 6 septembre 1757 à Chavaniac, en France, est une figure emblématique de la Révolution américaine et de la Révolution française. D’origine aristocratique, il s’engage rapidement dans les forces américaines lors de la guerre d’indépendance. En 1777, il rejoint l’armée continentale et devient un proche collaborateur de George Washington, jouant un rôle crucial dans la victoire à Yorktown en 1781.

Après son retour en France, Lafayette devient un fervent défenseur des idées libérales et des droits de l’homme. Il participe à la rédaction de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen en 1789.

Gilbert du Motier, Marquis de Lafayette

Il se distingue comme un leader modéré pendant les débuts de la Révolution française. Cependant, ses positions le mettent en conflit avec des factions plus radicales, et il est contraint de fuir à l’étranger en 1792.

Lafayette est emprisonné pendant cinq ans par les Autrichiens avant de retrouver la liberté en 1797. À son retour en France, il continue de promouvoir des idées républicaines tout en appelant à la paix. En 1815, il soutient Louis XVIII, espérant stabiliser la France après les bouleversements révolutionnaires.

Le marquis de Lafayette meurt le 20 mai 1834, célébré comme un héros de la liberté. Son héritage perdure en tant que symbole de la lutte pour les droits civiques et l’égalité.

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